Herbier

Enfant, je ramassais des fleurs que je mettais à sécher dans les pages d’un livre et je les retrouvais tristes et ternes. Aujourd’hui, je les regarde avec mon œil de verre, celui-ci m’apprend à mieux les voir et m’enseigne que rien n’est banal et que la beauté est partout. J’ai travaillé sur la transparence de la matière que la lumière rend irréelle laissant apparaitre les veines des fleurs. Série présentée pour les rencontres internationales de la photographie, galerie Circa à Arles.